Cette année, le Rotary avait choisi de projeter en avant première le film de Eric Besnard «Louise Violet».
Rappelons que les bénéfices de la soirée sont versés directement et intégralement à la Fondation pour la Recherche sur le Cerveau sous forme de matériels mis à disposition des chercheurs. Sylvie et Jean-Pierre nous ferons le bilan dans un prochain numéro mais déjà nous pouvons dire que le film a été un grand succès. C’est l’histoire à la fin du 19ème siècle d’une institutrice affectée à la création dans un village de montagne d’une école laïque, gratuite et obligatoire . Les réticences, les oppositions, les questions culturelles sont parfaitement décrits, le tout servi par une Alexandra Lamy exceptionnelle. Des questions d’un autre temps? Pas si sûr. Un film à ne pas rater à partir du 6 novembre.
Pour en savoir plus, lire ce très beau compliment reçu de notre artiste peintre Vendée bien connu, Raphael Toussaint, qui nous a fait part de son sentiment au lendemain de la projection.
Dans le contexte actuel de la création cinématographique , ce film étonne. Privilège au soir du 19 mars, d’avoir pu assister en avant-première à la projection de ce film. Sur fond de chronique paysanne, nous sommes en 1889, bien après la Commune. C’est la belle histoire d’une femme engagée qui vient « imposer « l’enseignement dans cette campagne profonde, et si rude dans son quotidien. Tout le contenu de ce film est remarquable, d’où mon étonnement ! L’Histoire, elle est belle. Rugueuse certes mais empreinte d’humanité et de sensibilité. Le choix des interprètes est parfait. Alexandra Lamy, merveilleuse dans le rôle de Louise. Mais mon regard s’est surtout arrêté sur la beauté des paysages et la qualité des prises de vues de ceux-ci. C’était un festival de clins d’œil à l’art pictural Breughel, Vincent Van Gogh, Théodore Rousseau, J.F. Millet. Toutes ces scènes d’intérieur de fermes, toutes ces scènes de travaux des champs, tous ces merveilleux paysages des quatre saisons. Quand aux paysages de neige sublimes à faire rêver un peintre. Étonnement oui et je me félicite que l’on sache encore regarder la Vie et la nature de cette belle façon poétique. Et d’en faire un film remarquable. Il faut voir ce petit bijou du cinéma français, à l’esthétique sans égal. Merci au Rotary pour ce privilège partagé.
Raphaël Toussaint, le 20 mars 2024